Vers le passeport numérique pour lutter contre la contrefaçon
Domino explique comment la technologie d’impression numérique de données variables contribue à protéger les entreprises contre le commerce et la distribution illicites, tout en sensibilisant le consommateur aux risques associés aux contrefaçons.
Focus News

- Par Martine DELEFOSSE
À l’ère de la mondialisation et du libre échange, il est plus facile que jamais pour les consommateurs d’acheter des produits de marque auprès d’un nombre croissant de détaillants de l’e-commerce et tombent dans les filets de tiers non autorisés ou de vendeurs de contrefaçons.
Nigel Allen, Marketing Manager 2D Codes & High resolution chez Domino explique comment la technologie d’impression numérique de données variables contribue à protéger les entreprises contre le commerce et la distribution illicites, tout en sensibilisant le consommateur aux risques associés aux contrefaçons et aux marchandises vendues sur le marché gris.
Alors, comment les marques peuvent-elles se protéger, elles et leurs consommateurs, contre le détournement de produits et la contrefaçon ?
Pour commencer, avec l’emballage anti-contrefaçon. Il suffit d’apposer sur les produits des identifiants uniques associés à des codes 2D lisibles par scanner, tels que les QR codes augmentés GS1. Ces codes peuvent être utilisés pour vérifier les produits tout en offrant des options de traçabilité.
L’impression numérique est un moyen économique d’ajouter de telles fonctionnalités sur les emballages et les étiquettes. Les entreprises qui bénéficient déjà d’un tel service pour leurs étiquettes et leurs emballages peuvent facilement mettre en œuvre une fonctionnalité de vérification des produits en ajoutant des données variables dans leurs codes, pratiquement sans aucun coût supplémentaire.
L’utilisation de l’impression numérique pour ajouter des données variables est relativement simple. Une fois apposées sur l’emballage du produit, une simple lecture du code peut renvoyer l’intéressé vers un site Internet lui permettant de vérifier la légitimité du produit. Les QR codes sérialisés et sécurisés, fournis par des prestataires spécialisés et intégrant une fonction de sécurité unique, sont de plus en plus adoptés, en particulier dans des secteurs où l’adultération des produits, tels que les produits pharmaceutiques, les alcools ou les huiles moteur, constitue un danger pour le consommateur.
Qui plus est, un QR code augmenté GS1 sérialisé, lisible à l’aide d’un smartphone, peut non seulement être utilisé pour vérifier l’authenticité d’un produit, mais offre également la possibilité de suivre son usage et sa distribution, puisque la marque peut obtenir des informations à partir des données scannées.
De plus, l’Union européenne a pris acte du potentiel de la technologie des codes 2D et a reconnu les QR codes dynamiques et sérialisés comme étant un support efficace de données dans le cadre du futur déploiement des passeports numériques des produits. Le passeport numérique sera bientôt exigé pour certaines marchandises en vue d’assurer leur traçabilité à chaque étape de la chaîne logistique, ainsi que pour fournir des informations sur le développement durable et le recyclage.
La phase pilote du passeport pour les produits étant prévue pour 2026, les marques (et les transformateurs fournissant les emballages et les étiquettes) auraient tout intérêt à commencer dès maintenant à se pencher sur les technologies d’impression numérique pour le codage des données variables.
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