L'ACV doit être prise en compte pour la réglementation européenne
Alors que la Commission européenne s’apprête à proposer une nouvelle réglementation visant l’emballage, l'EPPA (European Paper Packaging Alliance) a lancé un nouvel appel afin qu’elle place l’analyse de cycle de vie (ACV) des emballages au coeur de sa réflexion sur l’économie circulaire.
Green Zone

- Par Martine DELEFOSSE
Alors que la Commission européenne s’apprête à proposer une nouvelle réglementation visant l’emballage, une nouvelle étude montre que les objectifs envisagés en matière de réemploi ne sont ni fondés scientifiquement, ni bénéfiques pour l’environnement.
L’EPPA (European Paper Packaging Alliance) a lancé un nouvel appel à la Commission européenne afin qu’elle place l’analyse de cycle de vie (ACV) des emballages au coeur de sa réflexion sur l’économie circulaire et que la future proposition de règlement sur les emballages et déchets d'emballages n'interdit pas les solutions qui produisent justement le meilleur résultat du point de vue de l’environnement.
Cet appel s’appuie sur les dernières données provenant d’une nouvelle ACV qui révèle que les emballages recyclables à base de papier utilisés dans le secteur de la restauration rapide pour de la vente à emporter présentent des avantages environnementaux significatifs par rapport au système réutilisable pour les 12 “catégories d’impact” analysées. Ceci est notamment le cas en termes de changement climatique, de consommation d’eau douce et d’épuisement des ressources minérales et fossiles.
Les résultats de l’étude indiquent notamment que le passage à des emballages réemployables générerait un surcroît de 48% d’émissions de CO2, consommerait 39% d’eau douce en plus et nécessiterait d’extraire 82% de minéraux et de ressources supplémentaires.
L’analyse montre que ces résultats sont liés au transport retour des emballages vers les restaurants après leur utilisation ainsi qu’à leur lavage et leur séchage qui consomment plus d’énergie, d’eau et de ressources que ceux nécessaires à la production et à la consommation des emballages à base de papier.
Cette ACV vient s’ajouter à une série d’autres éléments démontrant que les systèmes d’emballages réutilisables ne sont pas la panacée que certains semblent croire.
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